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Livres

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États d'urgence

  

Roman, 2022

Le Tripode

280 pages

Dans un avenir proche, un président aux abois décrète du jour au lendemain que la société n’est plus en mesure de faire face aux accidents de ses citoyens, et doit donc s’organiser pour en réduire le nombre. Pour ce faire, il estime qu’il n’a d’autre choix que de mettre en place un état d’urgence où les rapports humains seront, au moins temporairement, drastiquement limités. Les premières mesures sont prises dès les jours suivants…
Avec son goût habituel pour l’absurde, François Szabowski décrit dans États d’urgence un monde proche du nôtre, et trouble, où le langage se vide un peu plus encore de son sens et où les liens sociaux achèvent de se déliter. Où on se méfie de la vie et des voisins. Où la peur l’emporte sur le désir. Bref, un monde où un capitalisme agonisant dévore un peu plus encore les vivants.

Daniel Muraz, La stratégie politico-sanitaire démasquée par l’absurde, Le Courrier Picard, 5 mars 2022

Certains verront dans États d’urgence (notez le pluriel) une caricature et une critique directe de la situation actuelle. Un peu facile. Si l’écho est évident, le récit questionne plus profondément l’utilisation des libertés individuelles comme variables d’ajustement politique. Et notre rapport aux uns et aux autres. Et au capitalisme. Et à l’amour. Et à l’affirmation de soi. Et à la solidarité. États d’urgence se lit tout seul, mais laisse le cerveau comme un Rubik’s Cube. (Brain Matin, février 2022)

 

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L'amour est une maladie ordinaire

Roman, 2017

Le Tripode

256 pages

Qui, dans sa vie, n’a pas rêvé de disparaître subitement pour laisser un souvenir impérissable ? Dans L’Amour est une maladie ordinaire, un homme succombe à ce dangereux fantasme. Parce qu’il refuse que l’amour ne soit pas éternel, parce qu’il ne supporte plus les ruptures et les histoires qui partent en déroute, il se voit régulièrement obligé, la mort dans l’âme, d’organiser son décès auprès des femmes qu’il aime. Pour le meilleur et pour le pire…

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Les femmes n'aiment pas les hommes qui boivent

 

Roman, 2012

Aux Forges de Vulcain

292 p.

ÉPUISÉ

Naïf et inexpérimenté, François Chabeuf fait ses premiers pas dans le monde du travail, armé de sa seule bêtise et d’une indécrottable mauvaise foi. Déterminé à conserver son poste vaille que vaille, il multiplie les intrigues et manipule son entourage sans le moindre scrupule. Mais sa maladresse provoque une série de péripéties toutes plus rocambolesques les unes que les autres. Tour à tour kidnappeur, séducteur, poète et parasite, François ne ménage pas sa peine et vogue de catastrophe en catastrophe, avec une virtuosité et une ingéniosité sans pareilles.

Roman à l’humour noir dévastateur, Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent est le portrait réjouissant d’un antihéros, doublé d’une jubilatoire satire des relations humaines.

Il n'y a pas de sparadraps pour les blessures du cœur

Roman, 2013

Aux forges de Vulcain

365 p.

ÉPUISÉ

François Chabeuf est un jeune homme doté d’un talent inné pour l’intrigue et d’une mauvaise foi à toute épreuve. Expert en manipulation, son seul désir est d’être entretenu. Il est parvenu à séduire une retraitée puis à chasser son mari pour s’installer avec elle, mais au jour le jour la cohabitation s’avère plus difficile que prévu. Sombrant dans la misère la plus complète, il fait alors la rencontre de Vera, une jeune femme russe à la dérive, aux yeux bleu vodka et aux secrets trompeurs. Cette rencontre change sa vie et, mû par un sens de l’héroïsme que nul ne soupçonnait, il se lance dans une quête rocambolesque, mêlant intrigue amoureuse, roman policier et humour au vitriol.

François Chabeuf, l’antihéros mythomane des Femmes n’aiment pas les hommes qui boivent, franchit un nouveau palier dans la démesure, avec ce roman porté par un souffle épique et une frénésie euphorique.

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La Brigade de Répression du Félinisme

ou Comment l'homme a voulu éradiquer le chat pour sauver l'amour

  

avec Elena Vieillard (dessin)

   

Bande dessinée, 2019

La Boîte à Bulles

120 p.

    

Qu'est ce qui pourrait sauver l'amour ? Pour François, la réponse est claire : tuer tous les chats ! Selon lui, c'est à cause d'eux que les hommes n'arrivent pas à construire une relation durable avec les femmes. En effet, avec ces félins à disposition, fini les compromis, la patience... à la moindre difficulté rencontrée par le couple, les femmes préfèrent rentrer chez elles et caresser leur chat ! A ce dérèglement mental, François a donné un nom : Le félinisme.
Alors, pour sauver la société de ce fléau, quoi de mieux que des virées nocturnes pour éradiquer tous les chats du quartier ? Résultat : dans les rues, l'amour semble reprendre ses droits, et une idylle voir le jour entre François et Roxane. Mais c'était sans compter sur l'arrivée de Topaze - ou plutôt Igor -, un chat Russe doté de la parole, bien décidé à aider François à exterminer ses congénères... dans un premier temps !

 

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La famille est une peine de prison à perpétuité

avec Elena Vieillard (dessin)

Album, 2015

Aux Forges de Vulcain

140 p.

Les réseaux sociaux ont permis le retour en force de la maxime comme genre littéraire. Se connecter à un réseau social quelconque implique d’accepter de voir s’afficher sur son écran des conseils de vie souvent naïfs dans leur sincérité.
Prenant acte de cette ferveur nouvelle pour un art ancien, né à Rome et amené à sa perfection par les moralistes du Grand Siècle, François Szabowski et Elena Vieillard proposent leur recueil de maximes, mais subvertissent ce genre avec des maximes ironiques, satiriques, caustiques, absurdes, idiotes, où l’humour noir le dispute à la bêtise.

La Rochefoucauld, La Bruyère, La Fontaine et maintenant Szabowski/Vieillard. Voici une centaine de maximes utiles en toutes situations.
La vie en société (« Un bon argument est moins convaincant qu’un coup de pied »), les relations de bon voisinage (« On ne se bat pas contre les chacals avec des cotons-tiges »), le monde du travail (« Un moineau bien entraîné est plus dangereux qu’un serpent »), le commentaire sportif (« On ne court pas le marathon avec une jambe de bois »), la politique (« Il est plus facile d’aimer son prochain quand il est propre ») ou la leçon de vie (« Il y a des jours où l’on préférerait être un crustacé ») : aucun sujet n’est oublié (ou épargné).

Ces maximes de vie embrassent l’expérience humaine dans sa pleine diversité et ont vocation à devenir, serties dans leur joli écrin, l’accessoire indispensable de toute personne de qualité au xxie siècle: Le Petit Livre rouge des dandys, la Bible des hipsters, l’Almanach Vermot de notre modernité.

 

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Pills Nation

   

(en collaboration avec Hugues Girard et Adrien Pauchet)

  

Roman, 2017

Aux Forges de Vulcain

334 p.

  

Le taux de mortalité grimpe, à mesure que monte l’angoisse : les plus âgés ne sont pas seuls à mourir. Une drogue étrange et hors de prix, l’Orphée, fait croire à ceux qui la consomment qu’ils peuvent revoir leurs morts. L’ensemble de la société s’effondre. Mais un dernier rempart improbable se dresse : Caroline, capitaine de police, elle-même consommatrice de la drogue miracle.
Qu’est-ce qu’Orphée ? Qui la fabrique ? Pourquoi ? Dealers et fics, jeunes et vieux, riches et paumés vont tous être embarqués dans une enquête en forme de descente aux enfers dont le rythme effréné est rendu délicieusement douloureux par la moiteur étouffante de la capitale au soleil de plomb.
Portrait d’une société à la dérive, grand tableau d’un Paris vénéneux,
Pills Nation lorgne à la fois vers la violence incandescente de The Shield et la justesse descriptive de The Wire.

 

 

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Il faut croire en ses chances

Roman, 2014

Aux Forges de Vulcain

258 p.

ÉPUISÉ

Jean Martinez est un homme heureux. Professeur de lycée en province, il habite un joli pavillon. Son épouse est douce et gentille, ses enfants grands et sages, et il connaît son petit succès comme auteur de romans du terroir. Mais une idée saugrenue de son éditeur parisien le pousse à écrire un récit pornographique qui se déroule dans un camp de concentration. Choqué, troublé, intrigué, Martinez doute de son bonheur et commence à rêver d’une vie différente, faite de gloire littéraire et de conquêtes sentimentales.

Peu à peu, il ne parvient plus à savoir ce qui est illusoire : son bonheur simple, ou cette autre vie qui l’attend, ailleurs, peut-être. Balloté entre chimère et ordinaire, son histoire nous renvoie, avec un humour froid et une ironie cruelle, à nos propres incertitudes existentielles.

Il faut croire en ses chances est un roman sur l’égarement qui nous guette tous, quand nous nous demandons si nous menons effectivement la vie que nous devons mener.

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Les majorettes, elles, savent parler d'amour

   

Roman, 2011

Aux Forges de Vulcain

278 p.

ÉPUISÉ

Benoît Bonvin, jeune cadre dynamique (ou à peu près tout le contraire), quitte Paris, encore imbibé des alcools de la veille, pour se rendre à un repas de famille dans la paisible commune de Grandville. La grande fête, minutieusement organisée par sa mère, est mise en péril quand la sœur de Benoît, Nathalie, décide à la suite d’une dispute de s’enfermer dans sa chambre, et déclare ne jamais vouloir en sortir. L’évènement fait resurgir des histoires qu’on avait voulu oublier, les nerfs se tendent, les verres et les plats défilent (les verres surtout), et la situation devient rapidement ingérable.

Au fil des pages se dévoilent l’hypocrisie, les vices, les difficultés à dire, et à se mouvoir au sein d’un groupe qui réunit des étrangers, et que l’on nomme par convention une famille.

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Une larme de porto contre les pensées tristes

Nouvelles (numérique), 2013

Aux Forges de Vulcain

82 p.

INDISPONIBLE

Vous rêvez de voir le pape abolir le sexe devant des foules en liesse ? Les agents de la SNCF se trucider en Camargue ? Les enfants se saouler à la bière pendant que les adultes jouent au ballon ? Les chômeurs payer pour travailler ?

Ne rêvez pas. Ce monde existe. C’est celui de François Szabowski, qui décline dans les courtes nouvelles de ce recueil son humour absurde, vitriolé et grinçant.

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Silhouette minuscule

   

Récit texte-photos (numérique), 2013

Aux Forges de Vulcain

56 p.

INDISPONIBLE

Benoît et Marlene ne se connaissent pas et vont pourtant, sans comprendre tout à fait ce qui les y pousse, passer ensemble quelques jours à Calais, pour tenter de comprendre pourquoi leur amie commune s’est suicidée. Au gré de leurs pérégrinations, ponctuées par les photographies d’Anna Streese et de François Szabowski, réalisées à Calais lors de l’écriture de ce récit à deux voix, ils espèrent retrouver ainsi quelques traces de cette silhouette minuscule.

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